La méditation de pleine conscience trouve son origine dans le bouddhisme. La pleine conscience (mindfulness en anglais) consiste à entraîner son esprit à se concentrer sur le moment présent.

Lorsque l’individu médite en pleine conscience, assis ou non, il se focalise sur ses sensations, sa respiration, un point de son corps, un mouvement, ses émotions, ses pensées, sans émettre de jugement de valeur.

De manière générale, la méditation de pleine conscience est étudiée pour ses apports dans différents champs de la médecine. Ainsi, elle serait efficace pour réduire le stress, l’anxiété, la douleur ou pour lutter contre les récidives d’une dépression.

Il nous arrive souvent de faire plusieurs choses en même temps, de ne pas être attentif à ce que nous sommes en train de faire ou de réagir de façon impulsive à des sollicitations, … sans même en avoir conscience. Dans ces situations, nous pouvons être comme « absent » à notre vie, fonctionnant selon un mode que nous pouvons qualifier de mode « pilote automatique » ou de mode « FAIRE ».

Ce que la méditation de pleine conscience nous propose c’est d’aborder l’instant présent avec un esprit curieux, ouvert, bienveillant et non jugeant, accueillant ce qui se passe en nous en terme de sensations corporelles, de pensées et d’émotions tant agréables, que neutres ou désagréables et d’observer ces évènements pour ce qu’ils sont… de simples évènements transitoires. De rencontrer et d’accueillir nos schémas de fonctionnement automatiques et de choisir de suivre ces schémas ou pas. De nous reconnecter à nos valeurs et d’agir dans le respect de ces valeurs.

En développant la présence de l’instant, la pleine conscience invite à la connaissance de soi, au développement personnel et au calme intérieur. C’est prendre du temps pour se recentrer, s’ouvrir au monde et cultiver l’harmonie.

Méditer c’est réaccorder son instrument. Au fil du vent nous prendrons le temps de nous poser pour méditer.

« …Seule ma présence et ma joie dictent ma conduite. Je mentirais si je disais que j’y arrive quotidiennement, mais je sais que la seule chose important dans la vie, c’est d’être authentique et donc heureuse, le reste c’est du bruit…

J’ai lu quelque part qu’une personne avait passé les dix huit derniers mois de sa vie à regarder les feuilles tomber. Une image sans doute exagérée, mais je ressens toute sa puissance et sa nécessité.

Qui suis-je quand je ne fais rien ? Je ne peux pas répondre de façon claire. Par contre, comment vais-je quand je ne fais rien ? Comment est-ce que je me sens quand je mets mon esprit au repos ? Que j’arrête de réflêchir à ce que je vais devoir faire et que je suis au contact avec ce que je suis. Comment vais-je quand j’écoute ce qui est là, dans l’instant présent ? BEAUCOUP MIEUX »
Extrait Nadia

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